2 août : hier, tout allait bien, aujourd'hui, heu, comment dire ? (voir le titre !)
Il n'y avait donc plus qu'à repasser l'axe en bas de l'étai pour le tendre.
Pour rappel : le mât est plutôt souple, les filins d'acier qui le maintiennent sont quant à eux tout sauf élastiques ! Il s'agit donc de relâcher certains câbles pour en retendre d'autres, en évitant dans la mesure du possible le relâchement général, qui pourrait laisser tomber le mât - au sens propre bien sûr ! Et quoi de plus triste qu'un voilier sans mât, je vous le demande ?
Bon, reprenons : comment tirer sur cet étai pour qu'il se laisse prendre dans l'axe ?
Réponses multiples en environ 8 heures de réflexions, essais, échecs, nouvelles idées .... Les cerveaux ont fumé, les muscles ont chauffé, les cordages se sont tendus, puis cassés, les peaux en ont profité pour cramer...
Et puis, Laurent a appelé un ami (souvenir d'une émission télé ?) : essayez de lâcher complètement les pataras (à l'arrière) pour laisser le mât aller vers l'avant, a suggéré ce dernier...
Manœuvre risquée ? Les pataras étaient déjà détendus au maximum, alors pourquoi ne pas aller au bout de l'idée ?
Et là, Ô miracle, tout est rentré dans l'ordre, et surtout l'axe dans sa place : merci mon Dieu des marins !
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8 heures du matin : de bonne heure, de bonne humeur |
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12 heures: on y est presque |
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14 h :le tournevis y est arrivé : y'a plus qu'à le remplacer par l'axe (dans la main de Laurent d'Arabie)
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16 h : toujours le sourire, mais pas l'axe ! |
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18 h 19 : l'axe est dans la place: alléluia ! |
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Pas encore lassés les compagnons ! Débloquons les autres câbles pour préparer leur démontage : mais ceci est pour un autre jour ! |
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