l'opéra

Peer Gynt est un drame poétique devenu pièce de théâtre de l'auteur norvégien Henrik Ibsen, sur une musique du compositeur Edvard Grieg. Elle est jouée pour la première fois à Oslo en 1876 et reçoit un accueil triomphal grâce entre autres à une musique époustouflante.
La pièce est une farce satirique douce-amère sur la quête de l'identité, remplie d'humour sous des dehors graves.
L'histoire peut se résumer ainsi : Peer Gynt, un anti-héros, prétentieux et aventureux, part défier le vaste monde et rate tout  ce qu'il entreprend avant de découvrir, seulement à la fin, la vérité de la solitude de soi.
Juste avant de mourir, Solveig, la jeune fille qui l'a attendu patiemment durant des années, lui murmure tendrement: "Ton voyage est fini, Peer, tu as enfin compris le sens de la vie, c'est ici chez toi et non pas dans la vaine poursuite de tes rêves fous à travers le monde que réside le vrai bonheur."

(Ce qui me plait (Laurent) : pas très sympa, ni très moral, mais il revient chez lui à la fin ! )

Quelques extraits...
La danse d'Anitra
Grieg pastiche ici le style des danses orientales, enveloppées traditionnellement d’un aspect mystérieux et malicieux, incarné par les charmantes et sensuelles danseuses légèrement vêtues. Dans l’histoire de Peer Gynt, cette danse intervient à un moment précis : à la mort de sa mère Ase, Peer Gynt quitte la Norvège puis fait fortune au Maroc, avant de sombrer dans la débauche et de courir vers sa ruine. Errant sur les mers, il parvient en Arabie Saoudite où il est séduit par Anitra, belle et mystérieuse demoiselle, qui finit par lui voler tous ses biens. Du fait de la teneur très érotique de cette musique, couplée avec les déhanchés gracieux d’Anitra, on devine que Peer a sûrement eu bien du mal à lui résister…
La chanson de Solveig
C'est la fin de l'opéra:  Peer Gynt est de retour chez lui où Solveig l'a attendu de longues années, et dans les bras de laquelle il rend son dernier souffle : écoutez, et attention aux frissons...

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