lundi 28 novembre 2016

Samedi 26 Novembre

Les voilà qui sont bien arrivés depuis samedi 26 dans l'après-midi! :)


Vendredi 25 Novembre




On a fait 7000 milles depuis l'achat du bateau en mai 2015. Et ce n'est pas fini !
On profite de nos derniers milles de cette traversée, mouvementée, pleine de surprises, de petits et grands bonheurs et de problèmes parfois aussi.
Bientôt les punchs cocos, le rhum et les eaux turquoises

Traversée - derniers jours (24 novembre)

A 10 heures (heure locale) ce 24 novembre, nous sommes à 300 milles de l'arrivée à Bridgetown, capitale de la Barbade, au sud ouest de l'île.
Nous devrions y arriver dans la journée de samedi 26 novembre.

L'arrivée dans une île indépendante (depuis 50 ans pour la Barbade) obéit à un protocole contraignant. Nous devons arborer le pavillon "Q" du code international, un drapeau de forme carrée et de couleur jaune, qui indique que nous demandons la "libre pratique".
Il nous faut nous présenter aux autorités douanières et d'immigration dès notre arrivée.
C'est assez draconien : il nous est interdit d'arriver de nuit, de mouiller avant d'avoir effectué les opérations de "clearance"... obligation nous est faite d'arriver entre 8 heures et 20 heures, heure locale.
Si nous arrivons en dehors de ces heures, nous faisons des ronds dans l'eau en attendant l'ouverture des bureaux ...

Autant vous dire qu'après un départ tardif (29 heures après les autres bateaux), nous sommes motivés et affinons les réglages de voile au maximum pour arriver avant la fermeture des bureaux. Nous aurions aimé arriver "dans le peloton" pour voir les autres équipages, discuter, échanger, rigoler ... on a des choses à dire !

Cette nuit a été particulièrement fatigante : on a navigué pendant parfois une heure, entre 7 et 8,5 noeuds, voiles en ciseaux. Il faut être très vigilants pour éviter les problèmes.

Il y a deux jours, on a pris en même temps deux dorades coryphènes, l'une avec la canne à pêche, l'autre avec une ligne de traîne artisanale. Impossible de remonter deux poissons à la fois, bien sûr. De toute façon, cela aurait représenté une trop grosse quantité pour nous.
On s'est concentrés sur la plus grosse, qui a eu droit à son verre de rhum (pas avant l'exécution, mais pour l'exécuter !). 1,30 mètres, mesuré au mètre ruban !
J'ai levé les filets et, grâce au tout petit compartiment "freezer" du frigo, on en a déjà mangé 4 fois, plus une autre ce midi.
Je viens de remettre un leurre à l'eau : il est chargé d'une mission "diversités".

mercredi 23 novembre 2016

Mercredi 23 Novembre

Départ du Cap Vert : 








La nourriture à bord

Mais, question nourriture me direz-vous, comment s'organise-t-on pour une grande traversée ?
Première étape, les courses en France pour ne pas partir courir le monde sans un bon stock 
de moutarde forte, boîte de cassoulet, confit de canard et choucroute à l'ancienne ! Ne pas se
refuser le paquet de chewing-gum ou de caramels durs qui feront les petits plaisirs du quart 
de nuit !...

Ensuite, grosses courses aux Canaries pour remplir les coffres de pâtes, riz, vin local, 
agrémentées de produits typiques comme le gofio- farine de céréales grillées- et autre miel de palme. 
Enfin, au Cap Vert, on a complété ce stock avec des produits frais : pommes de terre, patates 
douces, oranges, tomates - rouges et vertes-, chou, poivrons, oignons, citrons verts, coriandre fraîche et moult bananes miniatures et dodues, succulentes, en version mûres et vertes...

De retour du marché, tout le monde lave ses fruits et légumes sur le ponton, par crainte de 
contamination de petites bêtes indésirables à bord ( on élimine de même tous les packagings 
inutiles et tout le carton qui peut contenir des œufs de cafard, la plaie du marin).
Apres séchage au soleil, rangement soit dans le frigo ( le notre est très vaste comparé à 
d'autres bateaux pourtant plus grands), soit dans un filet installé  à cet effet sous un panneau 
solaire : j'y ai mis oranges et chou.

Hélas, la première nuit fut fort mouvementée et fut fatale au chou et à plusieurs oranges ! Filet 
à vider par gros temps donc !

Par la suite, la météo et la houle se calmant, on a pu se concocter de bons petits plats à bord, 
avec une mention spéciale pour la belle daurade coryphène pêchée par Laurent, qui a fini en 
carpaccio crue marinée au citron vert et en poisson à la bahiannaise, recette de famille 
transmise par ma belle-sœur brésilienne - à base de tomates, poivrons, coriandre et lait de 
coco : un régal !

Mais la cuisine à bord va au-delà des basiques et on prépare à présent notre pain frais tous 
les deux jours, sans compter une tentative de production de yaourt à l'aide de ferment lactique et de Thermos en guise de yaourtière : résultat agréable mais encore liquide, technique à affiner !
Pour le plaisir, j'ai aussi préparé un petit cake à l'ananas et au rhum capverdien ce matin...
Bref, vous voyez, on ne chôme pas à bord, et on ne se laisse pas mourir d'inanition !


Le pain de Laurent


Pour finir, je vous confie une recette inventée à partir des moyens du bord :
Gratin de patates douces au chorizo et à la banane
- Peler les patates douces, les couper en fines rondelles, mettre une couche dans un plat à gratin.
- Ajouter une couche de rondelles de chorizo, une couche de rondelles de bananes, puis 
recouvrir d'une couche de patates douces.
- Arroser avec de la crème fraîche et du lait.
- Enfourner environ 40 minutes à four chaud.
 Bon appétit !






vendredi 18 novembre 2016

Vendredi 18 Novembre 2016 : Milieu

Ce matin vers 7 h 30 nous étions au milieu de notre traversée :  1010 miles (quasiment 1900 km) jusqu'à la Barbade et 1010 miles derrière nous, au Cap Vert. Faut pas avoir besoin d'allumettes... ça tombe bien, on n'en a pas besoin.





Jacky nous a offert une bouteille de Gigondas pour cette occasion : on va en boire (un peu) ce soir, en regardant les étoiles.



Nous sommes à présent plein vent arrière et roulés d'un bord sur l'autre. On slalome entre les grains et on profite d'une lumière et de couleurs extraordinaires.
G'sundheit ! Santé !


Jeudi 17 Novembre 2016 - Traversée Jour 5, 6, et 7 : scoumoune avec belles éclaircies

Quand je lisais des livres pour préparer cette année  la voile et notamment la traversée Afrique -Carabes, les auteurs ou témoignages évoquaient les alizés, vents réguliers d'Est en Ouest et la longue houle qui poussent les voiliers vers les Amériques. Je me souviens même de témoignages qui faisaient part de l'ennui de ne rien faire, de ne pas toucher aux réglages de voile ...
Comment dire ? Ce n'est pas ce que nous vivons !

On commence par la scoumoune ? Hier en début d'après midi, alors que nous commencions  déguster la dorade  la bahianaise préparée par Isabelle, je vois avec stupeur notre spi asymétrique partir vers l'avant, depuis le haut du mât (14 mètres), puis se coucher avec lenteur le long du bateau, simplement retenu par l'emmagasineur. Drisse cassée au niveau de la poulie de tête de mât !
On venait de faire une vingtaine d'heures, dont la nuit complète avec cette voile pour aller chercher le vent un peu plus au nord. Ça nous avait fait regrimper la moyenne après une journée de pétole.

Il va falloir que je monte en tête de mât pour tenter de récupérer l'extrémité de la drisse, si elle n'est pas passée par le réa. Si les conditions sont bonnes on le fera avant la Barbade, sinon après.
On a pensé  une solution alternative pour utiliser notre voile encore. On continue  réfléchir !

La météo est changeante. Isabelle a subi la pluie pendant trois heures cette nuit. On a "essuyé" cinq grains (coups de vent localisés) en deux jours, qui nous contraignent  rentrer les voiles ou  les ariser (réduire la toile). On commence être au point au niveau des manoeuvres et nous sommes très contents (pour le moment) de notre réparation de bôme : toute la structure travaille bien. 


De très belles éclaircies 
Je redis comme c'est satisfaisant d'être autonomes, de réfléchir et trouver des solutions, de réussir  réparer,  régler les voiles ...
Je pense souvent  la question que nous avait posée notre prof d'arts plastiques  l'EN, (Mme Rahbi ?) : comment définir la créativité ? Personne n'avait trouvé, bien sr ... elle la définissait comme "la capacité  trouver plusieurs solutions un même problème".

Des globicéphales
Ce matin, pendant qu'on mettait en place le tangon, on a vu des masses noires en transparence dans les vagues derrière nous. Puis, on a reconnu les nageoires et la forme de la tte : des globicéphales. Ils sont venus jouer avec l'étrave de Peer Gynt, comme des dauphins un peu paresseux. 
Le groupe était vraiment très, très nombreux et leur passage a duré une heure.
C'était superbe de les voir surfer les grandes vagues, avancer presque sans mouvement apparent, de les voir respirer ... 

En tout cas, on ne s'ennuie pas ! Je me demandais parfois ce que j'allais bien pouvoir faire pendant 16  18 jours sur un bateau de 11,62 m... Pour ce qui concerne les 7 premiers jours, Isabelle et moi savourons les moments de repos.

mercredi 16 novembre 2016

Traversée - Jour 1 à 5 - Petits et grands bonheurs


Avoir trouvé une solution à tous nos problèmes (on a abrégé le descriptif), être autonomes est vraiment satisfaisant. On est plutôt contents de nous.

La lune : la nuit du 14 au 15 novembre la pleine lune s'est produite alors que la lune était à son périgée, c'est à dire le point le plus proche de son orbite autour de la terre. Elle est apparue 15% plus grosse et 16% plus brillante qu'une pleine lune habituelle. Cela ne s'est pas produit depuis 1948 et ne se reproduira pas avant 2034 (Source Cornellsailing). C'était magique.




Notre position sur le globe

La pêche : on a attrapé une jolie dorade coryphène d'une soixantaine de cm. On l'a "endormie" au rhum du Cap Vert : c'est très efficace. Quelques centilitres dans les ouïes suffisent. Les filets nous font deux bons repas. On a commencé ce soir par du poisson cru, arrosé d'huile d'olive, de citron, avec quelques grains de gros sel : délicieux !



Un oiseau (un juvénile ?) est venu passer un jour et demi avec nous, le plus souvent sur le portique arrière. Un très joli bec bleu et un plumage gris... en dehors de ça, pas franchement un top modèle. En plus, il s'est permis de c... partout. Bonjour le nettoyage. Mais c'était bien quand même !


Des ciels magnifiques...

Quelques pointes de vitesse (avant les réparations).





Traversée - Jour 1 à 5


Nous sommes partis de Mindelo avec un peu plus d'un jour de retard sur les autres bateaux (29 h !) pour finir deux réparations - hublot et rail de grand voile -  (les pièces promises ont mis du temps à arriver).
Nous avons enchaîné les problèmes : un grain sévère (un fort coup de vent, localisé) au cours de notre première nuit, qui nous a franchement secoués.

Nous avons pris un bon paquet d'eau à l'intérieur, par l'escalier qui va du cockpit à l'intérieur du bateau.
Ensuite, la bôme a lâché : concrètement cela veut dire que nous n'avions plus de grand voile. On fait d'abord une réparation de fortune avec du dyneema (un cordage particulier), puis nous avons trouvé comment remplacer l'axe qui manquait.



Le temps de trouver une solution, forcément, on avançait moins vite. Mais notre génois tangonné nous a bien tracté quand même.
Ensuite on a affalé notre grand voile pour refaire quelques centimètres de couture : c'est important pour éviter des déchirures. Faire cela alors qu'il y a du vent et des vagues ne va pas de soi !




Aujourd'hui tout est a nouveau en ordre ... mais il nous a manqué du vent. On s'est traîné à 2 -3 noeuds toute la journée.


lundi 14 novembre 2016

vendredi 11 novembre 2016

Jeudi 10 et vendredi 11 novembre 2016

Peu après notre départ jeudi à 13 heures, on a pris une bonne raclée en doublant l'île au NW du Cap Vert, São Antão. C'était annoncé mais la réalité a dépassé la prévision, et de beaucoup.


On a rentré les voiles et on s'est mis à la fuite, à sec de toile, pendant quelques heures. Les vagues étaient impressionnantes. La situation n'était pas dangereuse mais c'était assez spectaculaire.
On navigue maintenant sur une route directe vers la Barbade avec une mer toujours formée mais moins hachée. Ce n'est pas le grand confort, mais c'est très correct. 


Des dauphins, très nombreux, nous ont accompagnés pendant un moment. L'un d'eux a fait un saut d'environ trois à quatre mètres de haut ! Je n'avais jamais vu ça.

(En bonus, je vous met la vitesse moyenne du bateau!! :) ) 


mercredi 9 novembre 2016

Retardés ...

Il ne reste plus que quatre bateaux de la flottille à Mindelo ... dont le nôtre !
J'avais rencontré un problème avec le rail de grand voile. Il avait été réparé provisoirement à Brava grâce à Stéphane et testé sur quelques jours de navigation. J'avais pris la précaution de prévenir le chantier à Mindelo pour changer le rail et le chariot. Pas de problème, bien sûr ! Sauf que les relances sont restées lettre morte... jusqu'à la veille du départ !
Ça y est le nouveau chariot est en place et glisse comme un pet sur une toile cirée. Tant mieux. Une chose est maintenant ok !
Hier matin, Isabelle a repéré une fissure dans un des panneaux de pont, le seul de taille 40, et pour lequel je n'ai pas de Plexiglas de rechange.
Je l'ai réparé hier aussi. Hier soir toujours, le chantier me dit que pour aujourd'hui midi, je peux avoir un Plexiglas neuf. Fantastique ! C'est toujours mieux que de risquer une rupture, improbable mais pas exclue. Sauf qu'à cette heure j'attends toujours le fameux panneau promis pour midi !!! Et quand je l'aurai il faudra le fixer. Et le vent souffle, souffle, souffle ... et on prend du retard !
Damned, pour être poli !!! Ou encore bol d'air de mer de bol d'air de mer !!!
Je suis sur les charbons ardents et Isabelle aussi a hâte de partir...

mardi 8 novembre 2016

2 novembre : île de Sao Nicolau

Après un excellent repas chez Yamna, Sarah et Stéphane, à  base des poissons pêchés par Stéphane-carpaccio citronné et thon à la crème , miam !-, nous décidons de partir tout de suite, dans la nuit, vers notre dernière étape avant le retour à Mindelo.  Joie, le vent nous attend et nous pousse confortablement vers le Nord et Sao Nicolau. Au large, le grand catamaran Outremer de Yamna et Stéphane nous dépasse en nous saluant au passage, et nous voguons toute la nuit tranquillement. Au petit matin, surprise, nous croisons une tourterelle turque, si loin des côtes qu’on se demande ce qu’elle est venue faire là ? Dans tous les cas, elle semble exténuée, car elle tente de se poser sur le voilier à plusieurs reprises : sur les barres de flèches d’abord, mais elle ne tient pas, alors dans un dernier effort, elle vient se poser tout à l’arrière du bateau, sur le haut de la jupe, à moins de deux mètres de nous. Pour un oiseau aussi craintif, c’est le signe d’un fort instinct de survie ! Du coup, je n’ose plus bouger pendant des heures, de peur de l’effrayer. Elle changera par la suite de place quand nous la dérangerons, mais restera sur le bateau plus de six heures, et le quittera seulement lorsque Laurent ira préparer l’ancre pour le mouillage, à quelques encablures de la plage. Bonne chance, petite passagère clandestine, car l’endroit manque cruellement d’arbres et semble quelque peu inhospitalier !
Punta da Papagaio, autant dire au milieu de nulle part ! Pas même un chemin qui débouche sur la plage, mais qu’importe, l’endroit a du charme. Le mouillage est calme, fond de sable où Laurent enfouit l’ancre par une bonne marche arrière, là, on est bien !

Petit tour à palmes, masque et appareil photo vers la plage (pardon pour le flou au milieu des photos, j’ai oublié d’essuyer la goutte de sel à l’arrivée !). Surprenantes compositions de lave et de sable clair, quelques enfants joueurs, quelques crabes peureux, un rapace d’envergure en plané (attention, petite tourterelle !),et voilà, on repart dès demain matin vers Mindelo pour les derniers préparatifs avant le grand départ…
sur le balcon à l'avant

sur le portique à l'arrière

Mouillage en vue : on est arrivés, ma belle !

Houlà, il y a du monde !

Effets de sable blanc et noir...

Etranges concrétions 

Au bonheur des petits !








Le capitaine est à bord, le photographe non !




lundi 7 novembre 2016

On en a eu un, on en a eu un !!!

Et voilà, en route vers Mindelo, Laurent a -enfin- pêché son premier poisson : il n'y a donc pas de malédiction sur nous pauvres pêcheurs !
Bon, on ne nourrira pas toute la flotille avec cette petite dorade coryphène, et question amortissement du matériel de pêche ultra performant acheté, le pêcheur ne rentre pas encore vraiment dans ses frais, mais la fierté du capitaine, ça n'a pas de prix !
La belle a fini en lamelles crues marinées au citron vert : pas mal, mais la cuisinière a encore des progrès à faire question cuisine de poisson !
A refaire !
Taille réelle...

...taille rêvée ! ( nos amis Sylvie et Fabrice s'apprêtent à goûter)

Vous voulez goûter ? (laitance au centre, la pauvre était pleine, snif !)



Quelques éléments sur notre croisière au Cap Vert

Voilà notre itinéraire pendant ces deux dernières semaines
Une illustration de l'article d'Isabelle par une photo (alarme de mouillage !)
Ma qu'est-ce que c'est ???
Ce gribouillage retrace le trajet du bateau au tour de l'ancre pendant une nuit. Quand le bateau arrive sur le périmètre du cercle, ça couine (ça queen comme disent nos amis anglais).
On n'oublie plus de mettre l'alarme !

31 octobre – 1er novembre : île de Santiago

L’île de Santiago et son mouillage de Tarrafal où nous arrivons à la tombée du soir.
Ah, enfin un endroit qui ressemble au paradis pour nous, heureux marins : belle plage de sable blanc, mouillage abrité, ancre sur sable par 5 à 8 mètres de fond : sécurité, calme et volupté !
Le lendemain matin, hopla, on saute dans l’annexe - oui, on l’a enfin gonflée et mise à l’eau, moteur démarré au quart de tour, tout va bien…
On confie notre dinghy (mot anglais pour annexe –ndlr) à un grand black parlant français (sa mère a vécu à Bordeaux. On dit d’ailleurs qu’il y a plus de Capverdiens dans le monde qu’au Cap Vert !), et nous voici partis à la recherche d’un sentier de randonnée : là, on a mis le paquet : presque 4 heures de marche et un passage à escalader pour arriver au sommet du coin –la Graciosa – d’où l’on domine toute la baie et notre flotille endormie. Rois du monde on était là-haut !

Après, descente, arrêt au restau dominant la plage – et deux bières pression s’iouplait !, natation l’après-midi, et voilà : demain matin, on repart déjà vers le nord et notre dernière escale : Sao Nicolau.
belle plage

calme mouillage

un petit air de paradis...

A l'attaque !

volcanisme à tendance varicelle

Allons plus haut !

Certaines plantes ont une technique imparable pour disséminer
leurs graines !!!


et toujours les jolis lantanas !

premier sommet en vue


Le premier sommet, c'est fait ! Mais, mais, il y a plus haut !

On continue ?

C'est raide, même pour les cactus !

Sur l'arrête (pêcheur peut-être ?)

En bas, les voiliers ! 

Et voilà, au sommet de la Graciosa !

Ouf, une pause avant de redescendre !

Et pour descendre, ça descend !



Et là, ça descend carrément ! Passage facile mais impressionnant !


Même passage vu de loin : plus facile à la montée qu'à la descente !


On passe entre les jardins ouvriers du coin...

De retour sur la plage

barques flamboyantes et restau surplombant la plage : un joli coin !

Voir le nom du bateau à gauche : on n'est jamais trop prudent !

On va partout avec Dieu !