Grave question posée par Bernard : quand la mer est étale, remplace-t-on l'expression "loup de mer" par "veau de mer"?
La réponse est "oui", sans conteste !
Nous avons été des veaux plusieurs reprises durant ces quatre jours de mer !!!
Aujourd'hui journée mouvementée : au petit déjeuner, Isabelle et moi avons échangé autour de la question : quel est ton projet de vie pour cette journée ?
Les réponses données ne sont pas ranger dans la catégorie "aventuriers" du célbre manuel des Castors Juniors... renouveler les livres disponibles sur la liseuse, prendre une douche, faire une ratatouille (une aventure pour moi !), recoudre les velcros des gants .... mais finalement, il en a été autrement ...
La météo a été capricieuse : il y a une zone de vent sur la Mauritanie et le Sahara, une autre sur l'ouest du Cap Vert et un couloir de vent faible voire nul au milieu. Ces deux zones se déplacent bien plus vite que nous : nous ne pouvons pas trop anticiper pour choisir une route favorable.
Situation changeante, cela veut dire des manuvres de voile. Nous avons rangé le tangon le long du mât (4 cordages différents gérer), sorti le génois, puis rentré toutes les voiles, déroulé notre Furlstrom, notre spi que j'adore. Nous l'avons gardé quelques bonnes heures, ce qui a fait grimper la moyenne de ces dernires 24 heures, l'avons finalement enroulé comme le vent forcissait, ressorti génois et toute la grand voile ... redémarré le moteur quand la vitesse du bateau passait sous 3 noeuds, ressorti les voiles ...
Bref, en plus de la préparation de la ratatouille, on a bossé !
Enrouler le spi par exemple :
J'enroule l'emmagasineur l'aide de la drosse, pendant qu'Isabelle retient l'écoute ou le bras de spi pour que la voile soit bien stockée (elle reste poste).
Ensuite je vais l'avant pour :
sécuriser le spi, c'est dire l'entourer d'une garcette pour qu'il ne se déroule pas accidentellement,
lover les écoutes pour les stocker dans la baille mouillage (il faut choisir entre le spi et le génois)
Pendant ce temps, Isabelle prépare la manuvre suivante.
Bref, il y a du travail. Mais j'aime ça !
On a finalement plutôt bien avancé : 480 miles en un peu plus de trois jours et demi, c'est trs bien pour notre bateau.
La réponse est "oui", sans conteste !
Nous avons été des veaux plusieurs reprises durant ces quatre jours de mer !!!
Aujourd'hui journée mouvementée : au petit déjeuner, Isabelle et moi avons échangé autour de la question : quel est ton projet de vie pour cette journée ?
Les réponses données ne sont pas ranger dans la catégorie "aventuriers" du célbre manuel des Castors Juniors... renouveler les livres disponibles sur la liseuse, prendre une douche, faire une ratatouille (une aventure pour moi !), recoudre les velcros des gants .... mais finalement, il en a été autrement ...
La météo a été capricieuse : il y a une zone de vent sur la Mauritanie et le Sahara, une autre sur l'ouest du Cap Vert et un couloir de vent faible voire nul au milieu. Ces deux zones se déplacent bien plus vite que nous : nous ne pouvons pas trop anticiper pour choisir une route favorable.
Situation changeante, cela veut dire des manuvres de voile. Nous avons rangé le tangon le long du mât (4 cordages différents gérer), sorti le génois, puis rentré toutes les voiles, déroulé notre Furlstrom, notre spi que j'adore. Nous l'avons gardé quelques bonnes heures, ce qui a fait grimper la moyenne de ces dernires 24 heures, l'avons finalement enroulé comme le vent forcissait, ressorti génois et toute la grand voile ... redémarré le moteur quand la vitesse du bateau passait sous 3 noeuds, ressorti les voiles ...
Bref, en plus de la préparation de la ratatouille, on a bossé !
Enrouler le spi par exemple :
J'enroule l'emmagasineur l'aide de la drosse, pendant qu'Isabelle retient l'écoute ou le bras de spi pour que la voile soit bien stockée (elle reste poste).
Ensuite je vais l'avant pour :
sécuriser le spi, c'est dire l'entourer d'une garcette pour qu'il ne se déroule pas accidentellement,
lover les écoutes pour les stocker dans la baille mouillage (il faut choisir entre le spi et le génois)
Pendant ce temps, Isabelle prépare la manuvre suivante.
Bref, il y a du travail. Mais j'aime ça !
On a finalement plutôt bien avancé : 480 miles en un peu plus de trois jours et demi, c'est trs bien pour notre bateau.
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