Non, nous n’avions pas
disparus ! Nous étions dans les îles sous le vent, au sud du Cap Vert où
nous avons renoncé à trouver internet, alors, de retour à Mindelo, on vous
propose un petit retour en arrière.
Après 120 miles de navigation
vers le Sud, nous avons découvert Brava, sans doute l’une des îles les plus
isolées du Cap Vert. Mouillage devant de hautes montagnes, des rochers autour,
quelques jolies maisons et une petite chapelle le long d’une plage de galets
noirs. Hélas, pas de ponton pour débarquer. Pluie et vent nous ont beaucoup
compliqué l’atterrissage :de grosses vagues, 4 hommes pour tenir l’annexe, les enfants
portés à bout de bras, les autres mouillés jusqu’à la taille, le tout sous une
pluie battante : ah, là, je suis sûre qu’on ne fait plus rêver
personne !
Quand en plus, on vous aura parlé
des trois bateaux qui ont dérapé sur leur ancre et se sont retrouvés à dériver
vers le large (ça, c’est plutôt mieux que vers les rochers remarque !)
pendant la nuit, vous comprendrez que ce n’était pas un mouillage simple !
Parmi les 3 bateaux, un marin breton expérimenté, un outremer 45 doté d’une
ancre nec plus ultra et d’un capitaine hors pair, et enfin un couple alsacien
peu expérimenté mais néanmoins consciencieux question fixation de l’ancre, qui
s’est réveillé au son de la corne de brume du marin breton transformé en
veilleur de nuit après sa propre mésaventure, bref, on n’était pas fiers, mais
ravis d’avoir des voisins serviables et attentifs ! Bon, une sacrée leçon,
heureusement pas chère, car dégât zéro ! On est juste restés au large en
attendant le lever du soleil pour revenir mouiller l’ancre en toute sécurité
(très renforcée la sécurité ! Marche arrière pour bien enfoncer l’ancre
dans le sable, et la nuit suivante, on a –enfin- branché l’alarme de dérive. Eh
oui, on en avait une, mais on ne s’en servait pas encore : maintenant, soyez
sûrs qu’elle est en fonction toutes les nuits au mouillage !).
Le lendemain, 2 heures de
randonnée dans une gorge verdoyante, avec des paysages décidemment
magnifiques ! Rencontre avec un paysan qui nous a fait goûter du lait à
peine sorti du pis, échanges souriants avec les gens du petit resto devant le
mouillage – hélas, nous ne maîtrisons pas le portugais !
Pour conclure sur Brava : météo
difficile, mouillage délicat, mais endroit attachant !
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On attend le signal du débarquement : pluie battante ! |
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Brava: joli coin, mais humide ! |
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C'était un GROS : hélas, après une demie-heure de lutte, on l'a perdu ! |
C'
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Stéphane, sa science et son sourire font des miracles pour tout réparer à bord (ici, une rustine sur la grand voile) |
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Débarquement périlleux et humide ! (vêtements secs dans le sac étanche obligatoires ) |
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Réception d'annexe : ne pas toucher terre pour ne pas abîmer le dinghy |
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Et la pluie repart de plus belle ! |
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Le repas de midi se prépare avec le sourire |
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Belle pêche et bon déjeuner ! |
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La brume recouvre le paysage après la pluie et Laurent cherche des billes pour le roulement du chariot de grand voile ! |
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l'école ! |
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Retour au mouillage : belle éclaircie |
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Et le bonheur du repas à la bonne franquette ! |
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Le lendemain matin, le temps est plutôt beau |
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départ de randonnée dans la vallée en face des bateaux |
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On monte vite et haut |
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village abandonné, mais champs encore cultivés |
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petit village perdu dans le creux du vallon : au centre, une presse à canne à sucre |
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de retour au bord de l'eau : vite, on largue les amarres dans une demi-heure |
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