samedi 5 novembre 2016

26 - 29 octobre : les îles sous le vent : Brava

Non, nous n’avions pas disparus ! Nous étions dans les îles sous le vent, au sud du Cap Vert où nous avons renoncé à trouver internet, alors, de retour à Mindelo, on vous propose un petit retour en arrière.
Après 120 miles de navigation vers le Sud, nous avons découvert Brava, sans doute l’une des îles les plus isolées du Cap Vert. Mouillage devant de hautes montagnes, des rochers autour, quelques jolies maisons et une petite chapelle le long d’une plage de galets noirs. Hélas, pas de ponton pour débarquer. Pluie et vent nous ont beaucoup compliqué l’atterrissage :de grosses vagues,  4 hommes pour tenir l’annexe, les enfants portés à bout de bras, les autres mouillés jusqu’à la taille, le tout sous une pluie battante : ah, là, je suis sûre qu’on ne fait plus rêver personne !
Quand en plus, on vous aura parlé des trois bateaux qui ont dérapé sur leur ancre et se sont retrouvés à dériver vers le large (ça, c’est plutôt mieux que vers les rochers remarque !) pendant la nuit, vous comprendrez que ce n’était pas un mouillage simple ! Parmi les 3 bateaux, un marin breton expérimenté, un outremer 45 doté d’une ancre nec plus ultra et d’un capitaine hors pair, et enfin un couple alsacien peu expérimenté mais néanmoins consciencieux question fixation de l’ancre, qui s’est réveillé au son de la corne de brume du marin breton transformé en veilleur de nuit après sa propre mésaventure, bref, on n’était pas fiers, mais ravis d’avoir des voisins serviables et attentifs ! Bon, une sacrée leçon, heureusement pas chère, car dégât zéro ! On est juste restés au large en attendant le lever du soleil pour revenir mouiller l’ancre en toute sécurité (très renforcée la sécurité ! Marche arrière pour bien enfoncer l’ancre dans le sable, et la nuit suivante, on a –enfin- branché l’alarme de dérive. Eh oui, on en avait une, mais on ne s’en servait pas encore : maintenant, soyez sûrs qu’elle est en fonction toutes les nuits au mouillage !).
Le lendemain, 2 heures de randonnée dans une gorge verdoyante, avec des paysages décidemment magnifiques ! Rencontre avec un paysan qui nous a fait goûter du lait à peine sorti du pis, échanges souriants avec les gens du petit resto devant le mouillage – hélas, nous ne maîtrisons pas le portugais !

Pour conclure sur Brava : météo difficile, mouillage délicat, mais endroit attachant !
On attend le signal du débarquement : pluie battante !

Brava: joli coin, mais humide !

C'était un GROS : hélas, après une demie-heure de lutte, on l'a perdu !
C'
Stéphane, sa science et son sourire font des miracles pour tout
réparer à bord (ici, une rustine sur la grand voile)

Débarquement périlleux et humide ! (vêtements secs dans le sac étanche obligatoires )

Réception d'annexe : ne pas toucher terre pour ne pas abîmer le dinghy

Et la pluie repart de plus belle !

Le repas de midi se prépare avec le sourire 

Belle pêche et bon déjeuner !

La brume recouvre le paysage après la pluie et Laurent cherche
des billes pour le roulement du chariot de grand voile !

l'école !

Retour au mouillage : belle éclaircie

Et le bonheur du repas à la bonne franquette !

Le lendemain matin, le temps est plutôt beau  

départ de randonnée dans la vallée en face des bateaux

On monte vite et haut


village abandonné, mais champs encore cultivés



petit village perdu dans le creux du vallon : au centre,
 une presse à canne à sucre

de retour au bord de l'eau : vite, on largue les amarres dans
une demi-heure



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