A 10 heures (heure locale) ce 24 novembre, nous sommes à 300 milles de l'arrivée à Bridgetown, capitale de la Barbade, au sud ouest de l'île.
Nous devrions y arriver dans la journée de samedi 26 novembre.
L'arrivée dans une île indépendante (depuis 50 ans pour la Barbade) obéit à un protocole contraignant. Nous devons arborer le pavillon "Q" du code international, un drapeau de forme carrée et de couleur jaune, qui indique que nous demandons la "libre pratique".
Il nous faut nous présenter aux autorités douanières et d'immigration dès notre arrivée.
C'est assez draconien : il nous est interdit d'arriver de nuit, de mouiller avant d'avoir effectué les opérations de "clearance"... obligation nous est faite d'arriver entre 8 heures et 20 heures, heure locale.
Si nous arrivons en dehors de ces heures, nous faisons des ronds dans l'eau en attendant l'ouverture des bureaux ...
Autant vous dire qu'après un départ tardif (29 heures après les autres bateaux), nous sommes motivés et affinons les réglages de voile au maximum pour arriver avant la fermeture des bureaux. Nous aurions aimé arriver "dans le peloton" pour voir les autres équipages, discuter, échanger, rigoler ... on a des choses à dire !
Cette nuit a été particulièrement fatigante : on a navigué pendant parfois une heure, entre 7 et 8,5 noeuds, voiles en ciseaux. Il faut être très vigilants pour éviter les problèmes.
Il y a deux jours, on a pris en même temps deux dorades coryphènes, l'une avec la canne à pêche, l'autre avec une ligne de traîne artisanale. Impossible de remonter deux poissons à la fois, bien sûr. De toute façon, cela aurait représenté une trop grosse quantité pour nous.
On s'est concentrés sur la plus grosse, qui a eu droit à son verre de rhum (pas avant l'exécution, mais pour l'exécuter !). 1,30 mètres, mesuré au mètre ruban !
J'ai levé les filets et, grâce au tout petit compartiment "freezer" du frigo, on en a déjà mangé 4 fois, plus une autre ce midi.
Je viens de remettre un leurre à l'eau : il est chargé d'une mission "diversités".
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire